Né à Paris en 1951, j'y ai fait mes études et une grande partie de ma carrière.
 
J'ai grandi dans une famille où les livres étaient nombreux et en particulier ceux qui traitaient de la photographie. C'est donc à travers ces images rassemblées, racontant les paysages éloignés et les civilisations lointaines et à travers les regards des grands noms de la photographie que j'ai a commencé à découvrir le monde.
 
Rien d'étonnant alors que depuis mon plus jeune âge, j'ai eu entre les mains toutes sortes de boitiers pour assouvir ma soif d'images.
 
Si le peintre part de sa toile vierge pour construire son oeuvre, je préfère commencer par sélectionner une de mes images et je la façonne avec ma sensibilité du moment. La photographie est ainsi structurée, simplifiée, texturée, pour réparer un peu le désordre du monde, reprenant à mon compte ce que disait Ansel Adams, l'un des plus grands photographes du XXème siècle : " On ne prend pas une photo, on la crée".
 
Deux artistes continuent également à construire ma vision du monde et agissent plus ou moins consciemment sur ma production photographique : le peintre Edward Hopper par l'évidence et la complexité énigmatique de son oeuvre et le dessinateur Sempé pour le regard enfantin qu'il porte sur le monde.
 
C'est pourquoi, au hasard de mes promenades ou de mes voyages, j'essaye de créer des instants de beauté et d'émotion.
Mes photos sont toujours le reflet de mon émerveillement.
 
Philippe DARNAULT
 

Pourquoi "Petite Pomme" ?
 
Le très beau livre d'Andréï Makine « Le Testament Français » évoque une séance photo à laquelle se prêtaient ses héroïnes et dont voici un court extrait :
 
… "Ces femmes savaient que pour être belles, il fallait quelques secondes avant que le flash ne les aveugle prononcer ces mystérieuses syllabes françaises dont peu connaissaient le sens : "pe-ti-te-pomme". Comme par enchantement, la bouche au lieu de s'étirer dans une béatitude enjouée ou de se crisper dans un rictus anxieux, formait ce gracieux arrondi. Le visage tout entier en demeurait transfiguré. Les sourcils s'arquaient légèrement, l'ovale des joues s'allongeait. On disait "petite pomme" et l'ombre d'une douceur lointaine et rêveuse voilait le regard, affinait les traits, laissait planer sur le cliché la lumière tamisée des jours anciens"...
 
Au moment de donner un nom à son activité, cette expression m'a paru immédiatement évidente.
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